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Ce matin, Philippe Duport parlait #softskills en #entreprise dans sa chronique « C’est mon boulot » sur franceinfo.
Décryptage du sondage mené par Article 1 et Mozaïk Talents sur le rapport aux soft skills, en croisant les regards des #recruteurs et des actifs !

Pendant la pandémie, les salariés ont dû s’entraider, s’adapter, être polyvalent. Ce sont ces qualités que recherchent désormais de plus en plus de recruteurs, selon une étude qui parait vendredi 8 avril.
Un retour aux valeurs humaines dans le recrutement. C’est ce qui ressort de l’enquête menée par deux associations Article 1 et Mozaik Talents, qui font beaucoup pour aider les entreprises à recruter de façon plus large, à intégrer des profils différents. Selon cette étude, près de 40% des recruteurs pensent que la crise sanitaire a fait ressortir l’importance de certaines qualités que les salariés doivent cultiver en entreprise. Des qualités comportementales, humaines, un « savoir être », un ensemble de compétences qu’il est de plus en plus courant d’appeler soft skills, « compétences douces ».
Des qualités qu’ils recherchent donc de plus en plus quand ils recrutent de nouveaux collaborateurs et la prise en compte de ces compétences pourrait amener les entreprises à élargir leur vivier de recrutement. Les trois quarts des recruteurs pensent en effet que s’ils s’attachent davantage à ces qualités chez les candidats, et s’ils accordent moins d’importance, du coup, aux compétences techniques, ils vont pouvoir apporter plus de diversité, d’inclusion et favoriser l’égalité des chances au sein de leur entreprise.

Les qualités humaines primordiales

Ces qualités humaines ne sont pas toujours facile à identifier sur un CV. Et c’est tout le problème : il est moins facile de prouver que l’on est capable de travailler en équipe, d’aider les autres, de communiquer efficacement que de montrer qu’on a tel ou tel savoir faire professionnel. Dans cette étude, 21% des recruteurs souhaitent disposer d’outils pour identifier et évaluer les compétences comportementales. Ils sont aussi 30% à demander qu’une plus grande importance leur soit accordée lors de la formation des jeunes. Les salariés, eux, sont très largement favorables à une meilleure prise en compte de ces qualités humaines au travail : 72% d’entre eux disent que cela aurait un impact positif sur leur parcours professionnel.
Des outils existent pour mieux évaluer ces compétences, l’association Article 1, à l’origine de cette étude, propose une plateforme, Jobready, destinée aux jeunes. Elle leur permet justement d’identifier leurs compétences transversales, de les développer et de les valoriser sur le marché de l’emploi.

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